Une séance, comment ça se passe ?

Le premier entretien est souvent motivé par un état de crise aigüe.  Sans nécessairement l’intervention du praticien, les patients énoncent les raisons qui les conduisent à venir consulter. Le praticien écoute et peut poser des questions précises afin de cerner la problématique. Cependant, le premier entretien ne sera pas forcément suivi d’un second. L’angoisse apaisée, le (la) patient(e) peut décider d’en rester là. Définitivement ou pour l’instant. En effet, un engagement thérapeutique nécessite un désir « décidé » et les résistances à surmonter sont nombreuses.

Si au cours de ce premier entretien, toutes les questions sont abordées : tarif, fréquence des séances, formation, orientation de la pratique, etc. et que quelque chose ne vous convient pas, veillez à discerner ce qui participe de vos résistances à vous engager dans une thérapie de ce qui est rédhibitoire.

Que ce soit dans le cadre d’une relation d’aide, d’une psychothérapie analytique ou d’une psychanalyse, il est essentiel d’être à l’heure, et de s’engager à venir régulièrement, selon un rythme qui aura été déterminé en accord avec le praticien.

« Il n’y a pas de séance type mais il y a des types de séances.» Passées les premières séances qui durent en général 60 mn, je pratique des séances à durée variable en fonction de ce que le patient vient déposer. Il arrive que l’essentiel soit dit au bout de 10-15mn, c’est rare. En général une séance dure 35 à 45 mn.

Quelle que soit le type de séance pour laquelle vous consultez, le psychanalyste peut tout entendre sans porter de jugement moral. Il est là pour vous aider à déchiffrer votre inconscient derrière ce qui se dit.

La position allongée concerne plutôt une démarche psychanalytique afin de faciliter la détente, la libération de la parole et la libre association d’idées sans que le psychanalyste n’apparaisse dans le champ de vision du patient. Dans ce dispositif le psychanalyste est extrêmement économe en mots et en interventions.

En face à face, le dispositif psychodynamique présente un cadre plus souple que celui d’une psychanalyse. Cependant, le praticien laisse des « blancs » pour favoriser la libre association d’idées et le dire du patient.